Nabil Ammar s'entretient avec le secrétaire général de l'ONU
Lors de sa rencontre, à New York avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar a abordé les questions internationales de l'heure et les crises que vit le monde d'aujourd'hui et leurs répercussions sur les pays en voie de développement.
Les deux côtés qui s'entretenaient en marge des travaux du Segment de haut niveau de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, ont pris acte de la concordance des vues sur le besoin de mettre en place de nouvelles approches basées sur la solidarité et qui s'attaquent aux racines des problèmes. Des approches basées, également, sur la justice dans la lutte contre les différents défis qui se posent, en particulier dans le domaine du développement durable, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères publié samedi.
Nabil Ammar a réitéré l'engagement de la Tunisie et sa profonde conviction dans les principes et la charte des Nations Unies.
La Tunisie soutient les initiatives et propositions du SG de l'organisation onusienne dans le cadre d'un plan commun visant à relever les défis émergents, a-t-il souligné, rappelant l'appel de la Tunisie à réformer l'institution financière internationale en tenant compte des grandes mutations qu'a connues le monde. Il est également question de faciliter l'accès des pays en voie de développement au financement pour leur permettre de mieux combattre la pauvreté et lutter contre les changements climatiques.
Le ministre des Affaires étrangères a affirmé la disposition de la Tunisie à consolider la coopération avec l'organisation onusienne et à contribuer à la réalisation de ses objectifs tout en œuvrant au renforcement de la sécurité et de la paix internationales.
De son côté, le secrétaire général de l'ONU a réaffirmé son soutien à la Tunisie, saluant ses positions et ses contributions au traitement des questions inscrites à l'ordre du jour des travaux de l'organisation. Il a notamment, évoqué l'élan de solidarité dont la Tunisie a fait preuve lors de la crise libyenne en 2011.